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mercredi 11 juin 2014

Le Casse du Continnum [Livre]

Le Casse du Continuum





Auteur : Léo Henry
Editions : Folio SF
Nombre de pages : 287
Public : Adolescent/Adulte


Quatrième de couverture :

"Ils sont sept. les meilleurs dans leurs domaines respectifs : maniement d'explosifs, charisme, assassinat, braquage, séduction... Ils n'ont, à priori, rien en commun mais vont devoir mettre de côté leurs rivalités et s'associer pour une mission secrète insolite. En cas de succès, ils pourraient devenir les sauveurs de l'humanité tout entière. En cas d'échec : la mort ou pire encore. L'enjeu ? Réussir le casse du continuum."


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Tout d'abord un grand merci aux Editions Folio et à Livraddict pour ce partenariat !



Depuis quelques mois, j'ai décidé de me remettre plus sérieusement à la SF, et d'enfin m'attaquer à tout ces classiques du genre que je mettais de côté. Le Casse du continuum s'est présenté comme une bonne occasion de se plonger dans cet univers, avec un résumé quelque peu intriguant... Seulement la plongée n'a jamais vraiment eu lieu.


La première chose qui m'a dérangée est probablement le début du roman, où durant une bonne centaine de pages, les personnages sont présentés un par un à travers des scènes de leur vie. Un passage qui permet de mieux les connaître et qui se révélera bénéfique par la suite, mais qui, de mon côté, ne m'a pas donné grande envie de poursuivre ma lecture du fait de son absence de fil conducteur. Si j'ai trouvé l'introduction un peu longue, elle met pourtant en place des personnalités et des idées intéressantes... j'ai donc poursuivi ma lecture, avant tout pour ces deux raisons : personnages et idées.
Commence alors la seconde partie, Le briefing, où je m'attendais à une mise en situation, une réflexion sur la mission et... néant. L'action se voulant imprévisible, aucun plan ou presque n'est mis en place. On se retrouve seulement avec nos sept héros, embarqués dans une mission dont il ne savent presque rien, hormis qu'elle doit les mener au cœur même du Noun, une entité régissant l'univers.
Et paf, nous voilà déjà en plein casse, où les bonnes idées sont loin d'être rares. Malgré tout j'ai regretté que certains points ne soient pas plus mis à contribution, ce qui aurait au passage permis d'esquiver cette impression de rapidité qui m'a un peu gênée en refermant le roman.

Au final les idées alléchantes, parfois plutôt bien traitées, n'ont pas suffit à dépasser l'aspect trop scolaire du casse du continuum, que ce soit dans le découpage du roman (parties et chapitres), dans l'histoire elle-même, ou même dans son expression. 
["Ce fut sa principale contribution au casse du continuum", phrase qui revient régulièrement, m'a particulièrement dérangé... Pourquoi dévoiler aussi rapidement que le personnage n'aura plus qu'un rôle annexe, surtout lorsqu'on est déçu de son action et qu'on en attend encore plus ?]


Le casse du continuum a donc été pour ma part une lecture pas vraiment désagréable, mais à laquelle je n'ai malheureusement pas accroché. Malgré tout, le roman tient ses modestes promesses d'actions, d'idées et de retournement de situation plutôt sympathique, malgré une fin qui m'a semblé tout autant marquante qu'étrangement dérangeante.



Bonne lecture !

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