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samedi 2 novembre 2013

Elle qui chevauche les tempêtes [Livre]

Elle qui chevauche les tempêtes





Auteurs : George R.R. Martin et Lisa Tuttle
Traducteur : Patrick Marcel (anglais U.S.)
Editions : Denoël - Lunes d'encre (1999) et J'ai Lu (2007)
Nombre de pages : 434
Public : Adolescent/jeune adulte
Remarque : Le roman est divisé en trois parties écrites à des époques différentes


Quatrième de couverture :

"Que une planète océane, où les naufragés venus de la Terre se sont divisés en deux castes : les "Rampants" et les "Aériens", Mariss la rampante a apprit à voler et ne vit désormais que pour cela. Mais voilà qu'elle doit rendre ses ailes car telle est la tradition, elle doit les laisser à Coll, le fils de son mentor, qui lui ne rêve que d'une chose, devenir barde. Mariss saura être plus forte que tous les autres, car c'est elle qui chevauche les tempêtes et nul autre.

Récit d'une lutte passionnelle, magnifique aventure aérienne, Elle qui cheveuche les tempêtes est l'unique collaboration de George R.R. Martin et Lisa Tuttle."

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"Mariss chevauchait la tempête à trois mètres au-dessus de l'eau, domptant les vents de ses larges ailes en métal tissé. Elle volait, féroce, intrépide, ravie par le péril et le contact des embruns, indifférente au froid. Le ciel était d'un menaçant bleu de cobalt, les vents montaient et elle avait des ailes ; cela lui suffisait. Si elle mourrait à l'instant, elle mourrait heureuse, en vol."







Les -  :

Les trois parties de l'histoire, écrites à des périodes différentes, sont très différentes et inégales
Certains détails seraient les bienvenus, on voudrait souvent en savoir plus sur l'univers
Les personnages très typés dans l'ensemble

Les + :

Le vol, sa description, ses sensations
L'univers qui malgré un flou certain a quand même un petit quelque chose de magique






Le petit résumé qui essaye de ne pas trop spoiler :

Depuis son plus jeune âge, Mariss n'a qu'un rêve : voler. Franchir et détruire cette barrière qui existe entre les rampants et les aériens, se saisir d'une paire d'aile et prendre son envol ; devenir un messager liant des îles perdues sur une mer sans fin.
Voler ou pour elle, la vie n'aura plus de sens.



Bref je conseille ce livre : aux personnes qui rêvent de vol.
Ceux qui auront un peu plus de mal : si vous ne pouvez pas sentir les personnages manichéens et les histoires un peu prévisibles, passez votre route.


En ce qui me concerne, j'aurais mis du temps à écrire cette chronique, parce que je ne savais pas vraiment quoi dire de ce livre, et pourtant je voulais en parler.
Me voilà donc bien embêtée, à ne pas savoir si je dois le conseiller ou non, à devoir expliquer ce qui m'a plu ou déplu.
Alors oui, j'ai aimé Elle qui chevauche les tempêtes. Pourquoi, la question est plus délicate, et je répondrais sûrement : "Pour la raison qui m'a poussé à le lire". Le vol, le vent, sa force, la mer, et tout ces thèmes dont je suis amoureuse, et qui me font prendre un livre sur une étagère rien que pour leur présence dans le titre ou la couverture.
Je l'ai aimé malgré ses personnages, je l'ai aimé malgré son manque de précision, je l'ai aimé malgré ses parties inégales. Je l'ai aimé tout simplement parce qu'en fermant les yeux après en avoir lu un passage, j'avais l'impression de voler.
Et pourtant, j'ai eu du mal dans la lecture de certains passages, mais l'impression générale qui s'est dégagé de ce roman après l'avoir lu est vraiment là. Le vent et les tempêtes.
J'espère avoir réussi à exprimer, au moins un peu, ce que je pense de ce livre...



Bonne lecture !


2 commentaires:

  1. Mince, dommage... Le résumé me donnait rudement envie de lire ce livre, mais, je crois que sur ce coup-là, je vais passer ma route... les histoires prévisibles et moi, ça fait deux :(

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    1. Il y a quelques rebondissements mais les personnages sont tellement typés dans l'ensemble que...
      C'est vrai que c'est dommage, dans le fond il pourrait être bien mieux sur ce point >.<

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